Le vivant et son énergie : cultiver les paysages de la sobriété
Dans le cadre de l’année Le Nôtre 2013 (Ville de Versailles), une équipe pluridisciplinaire de
chercheurs fait appel à des
artistes impliqués sur les questions écologiques et organise un atelier
transdisciplinaire de conception pour étudiants en architecture et beaux-arts. © INRA, D. Perrotti et S. Pouteau |
Rapprocher l’art, la conception de l’espace et l'écologie est une nouvelle manière d'interroger les liens entre énergie, vivant et société.
Economie d’énergie, sobriété énergétique, recours aux énergies locales et renouvelables : ces injonctions récentes du développement durable sont un appel à une nouvelle conscience de l’énergie, fondée dans la proximité et la familiarité.
Le projet de recherche-action « Le vivant et son énergie » vise à mettre en place sur le site de l’INRA à Versailles un dispositif d'interrogation et d'expérimentation d’interfaces sensibles entre l’énergie propre au milieu vivant et la société, à travers des propositions d’artistes et d’étudiants. Le principe est celui de l'induction et repose sur la participation et l’interaction d’une diversité d'acteurs : chercheurs, enseignants, étudiants, artistes, professionnels, collectivités locales, habitants. Le premier objectif est de faire émerger des questions et des propositions sous une forme tangible : projets, exposition. L’objectif plus large est de développer de nouveaux modes d’éco-conception et d'aménagement, fondés sur une prise en compte de la bio-énergétique de l'espace habité et une sensibilisation de l’habitant et faisant appel à l'apprentissage collectif et la co-construction des projets.
Au cours de ce projet, qui se déroulera pour l'essentiel au cours du premier semestre 2013, deux types d’actions sont engagés:
- Exposition de créations environnementales : suite à un appel à créations lancé en novembre 2012 (ci-dessous), trois projets seront mis en place sur les espaces verts du site INRA de Versailles ; ils seront donnés à voir à des publics en mai et juin 2013 dans le cadre du programme de l'année Le Nôtre de la ville de Versailles ; une journée de forum-débat sera organisée pour la remise du trophée Gally.
- Présentation de projets transdisciplinaires d’étudiants : les projets seront élaborés en février 2013 lors d’un atelier pédagogique de conception associant des enseignants et étudiants en architecture, art, paysage et agronomie ; les étudiants présenteront leur travaux pendant l’exposition des créations en mai et juin 2013, ainsi que dans l'espace « Ecoles » de l'exposition « Jardins, jardin aux Tuileries » du 30 mai au 2 juin 2013.
Le vivant et son énergie, une exposition d’art pour le développement durable
13 mai - 30 septembre 2013
Versailles
Versailles
Organisation : Inra Versailles-Grignon avec le soutien des
Jardins de Gally et en collaboration avec l'École des Beaux-arts de Versailles,
dans le cadre de l’année Le Nôtre.
Rapprocher l’art et l’écologie est une nouvelle manière d’aborder le
développement durable, de le mettre en scène, de l’interroger et de le proposer
au débat. Au cœur de cette manifestation, le rôle du milieu vivant dans le
renouvellement énergétique local : comment fonder la transition
énergétique sur une nouvelle conscience de l’énergie, avec la participation et
l’interaction d’une diversité d’acteurs ?
Trois créations artistiques
sont exposées :
Monsieur Tas, d’Isabelle Daëron
et Gaëtan Robillard, traduit sous forme anthropomorphique le potentiel
énergétique des composts ;
Friches à la française d’Aurélie
Slonina, est une relecture des jardins à la française, version adventices – ces
plantes qui sont là sans y avoir été invitées et qui portaient jusqu’alors le
nom de mauvaises herbes -
Station Affleure 360,
du Laboratoire associatif d’art et de botanique, évoque l’intrication
entre circulation de sève au cœur des végétaux et flux atmosphériques alentour.
Les visites auront lieu le mercredi matin de 10h à 12h en compagnie des chercheurs et des organisateurs à l’origine de cette manifestation
15 - 22 mai
5 - 12 - 26 juin
3 - 10 - 17 - 24 juillet
Le trophée Gally sera remis à l’une des trois œuvres le mardi 18 juin 2013
lors d’un forum ouvert au public (14h - 17h30).
Entrée libre, inscription obligatoire
Atelier transdisciplinaire de conception
INRA de Versailles-Grignon, en partenariat avec l'Ecole des Beaux-Arts de Versailles et les Ecoles d’architecture de Versailles et de Paris-La Villette
Les conférences introductives de l’atelier (14 et 15 février 2013, Versailles, Ecole des Beaux-Arts, INRA) sont ouvertes à des auditeurs extérieurs, dans la limite des places disponibles. Les journées de conception qui suivront sont réservées aux étudiants des écoles partenaires.
Organisation :
Daniela
Perrotti (UMR SADAPT, INRA–AgroParisTech) et Sylvie Pouteau (UMR IJPB,
INRA–AgroParisTech)
Renseignements :
vivant.energie@gmail.com
https://www.inra.fr/sciences_action_developpement/toutes_les_actualites/le_vivant_et_son_energie
Partenariats :
Nadia Hoyet (Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Versailles), Antonella Tufano (Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Paris-La Villette), Lorraine Verner (Ecole des Beaux-Arts de Versailles), et Roland Vidal (Ecole Nationale Supérieure du Paysage de Versailles)
Renseignements :
vivant.energie@gmail.com
https://www.inra.fr/sciences_action_developpement/toutes_les_actualites/le_vivant_et_son_energie
Partenariats :
Nadia Hoyet (Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Versailles), Antonella Tufano (Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Paris-La Villette), Lorraine Verner (Ecole des Beaux-Arts de Versailles), et Roland Vidal (Ecole Nationale Supérieure du Paysage de Versailles)
INRA de Versailles
Date limite de soumission des projets : 11 janvier 2013
Télécharger l'appel à créations
Face à la crise énergétique, une nouvelle pensée de l’énergie est en train d’émerger. L’énergie du vivant en est une composante majeure, qui va bien au-delà des stratégies de production d’agrocarburants et de biomasse. Le monde vivant est irrigué de circulations d’énergie dans lesquelles nous baignons sans y prendre garde : condensation de l’énergie solaire en matière organique (photosynthèse) ; cycles de l’eau (évapotranspiration des plantes, production de nuages et de pluies, rosée) ; climatisation naturelle (fraîcheur dégagée par la végétation dans le sol et l’air) ; dégagement de chaleur (pourrissement et fermentation des feuilles tombées, compostage)… Au fond, nos expériences sensorielles changeantes au fil des saisons (à l’ombre d’un arbre, par exemple) sont les témoignages les plus directs de la portée de l’énergie dégagée par les composants végétaux, animaux, minéraux et aquatiques de nos milieux de vie.
L’objectif du programme de recherche développé sur le Centre INRA de Versailles-Grignon est de faire collaborer l’art et la recherche pour rendre sensible cette intelligence bio-énergétique et créer une nouvelle interface entre société et énergie. Terrain de rencontre entre artistes impliqués dans l’écologie et chercheurs, ce programme comprend aussi un chantier d’expérimentation transdisciplinaire pour étudiants. L’exposition des créations sélectionnées s’accompagnera en mai et juin 2013 de forums-débats avec le public et une restitution de l’ensemble du programme aura lieu au cours d’un séminaire prévu fin 2013. Comme exemples d’exploration artistique des circulations d’énergie qui irriguent le monde vivant, on pourra se référer aux travaux mentionnés en annexe.
1. INTRODUCTION AU THEME
L’énergie est un bien fondamental qui touche au plus près la capacité de
chacun à être acteur de sa vie et à agir en société. Elle ne peut donc être
considérée indépendamment d’une éthique,
soit aussi d’une sensibilité et d’une esthétique. Economie d’énergie, sobriété
énergétique, énergies locales et renouvelables : dans ces nouvelles injonctions
du développement durable se décline un appel à une nouvelle conscience de l’énergie, fondée dans la proximité et la
familiarité. Les médias s’en font le relais, mais ignorent le plus souvent
l’énergie mobilisée par le monde vivant.
La source première est l’énergie solaire que les plantes et les algues ont
le pouvoir de condenser dans leur matière organique (grâce à la photosynthèse).
Elle peut ainsi être mise en circulation dans l’ensemble du monde vivant sous
forme d’énergie chimique, mais aussi d’échanges thermiques et de déplacements
d’eau, d’air et de minéraux. Cette bio-énergétique
est à l’œuvre dans tout espace : paysage, jardin, espace vert.
Dans nos quotidiens cependant, la
portée de ces dynamiques bio-énergétiques reste insaisissable. Au sein des sociétés urbanisées, la perception des flux
énergétiques inscrits par et dans le vivant pour l’ensemble de la vie sur terre
est réduite, dominée par une appréhension
purement technique et dématérialisée de la notion
d’énergie.
En effet, l’énergie fait l’objet d’une abstraction croissante : elle nous est en général perceptible sous la seule forme de sa
dissipation ou de sa consommation, notamment lorsque nous interagissons avec
les nombreux dispositifs techniques de la vie domestique (interrupteurs,
compteurs, prises électriques...). L’énergie est conçue et appréhendée par la
plupart des acteurs sociaux en terme d’électricité consommée et ses unités de
mesure (Watt, kWh, GWh) sont détachées de tout
repère tangible à l’échelle du quotidien
(en dehors de leur traduction en « coûts » dans les factures des ménages).
De surcroît, la représentation de l’énergie auprès des citoyens passe de
plus en plus par la notion d’énergie(s)
naturelle(s), “propre(s)” ou “verte(s)”, une notion assimilée aux nouvelles éco-technologies qui valorisent l’énergie solaire ou éolienne et à la production
d’agro-carburants ou de chaleur par l’exploitation de la biomasse. Une pompe à
bio-carburants et une chaudière à biomasse sont actuellement les seuls témoins
des phénomènes de circulation d’énergie dans le monde végétal. Ce passage de
relais aux agro-carburants n’est cependant pas sans conséquences. Son coût
social et politique est élevé, son pendant économique, quoiqu’important,
n’étant qu’une composante du problème.
La perception des dynamiques bio-énergétiques dans le paysage – qu’il soit
agricole ou urbain – doit renouveler notre
lien à la dimension vivante de l’énergie et lui donner une nouvelle résonance sociale. Pour être véritablement en prise avec la soutenabilité,
la conception et l’aménagement de l’espace de vie doivent activer cette
perception de manière sensible, l’intégrer dans la conception des paysages et
des lieux de vie, et l’optimiser en direction d’un habitat à énergie positive.
C’est là tout l’enjeu de cet appel à créations d’artistes qui aura vocation
à rapprocher l’art et la science.
Depuis deux siècles déjà, les artistes contribuent à mettre à l’épreuve du sensible les grandes questions
posées par l’ère technoscientifique. Versant
tantôt du côté de la sublimation, tantôt du côté de l’iconoclasme, ils
participent ainsi à l’évolution des questions et à leur mise en débat. Parce
que les artistes s’adressent à notre sensibilité
esthético-éthique, ils sont devenus
aujourd’hui d’incontournables
médiateurs sociaux pour promouvoir de nouvelles représentations.
2. CONTEXTE DE L’APPEL A CREATIONS
Cet appel à créations d’artistes s’inscrit dans le projet « Le vivant et
son énergie » porté une équipe pluridisciplinaire de chercheurs du Centre INRA de
Versailles-Grignon. Ce projet a été créé
dans le cadre du groupe de recherche « Nature urbaine en projets » et de
l’organisation d’un colloque international sur ce thème en février 2013 à
l’initiative de l’Ecole Nationale Supérieure du Paysage (ENSP) de Versailles et
de l’Unité Mixte de Recherche Recherche « Sciences pour l’Action et le
Développment – Activités,
Produits, Territoires » (SAD-APT).
Le projet « Le vivant et son énergie » est un nouveau dispositif de
recherche-action visant à interroger la question de la soutenabilité
énergétique par des créations d’artistes, designers, architectes et
paysagistes. Son originalité tient à l’objectif de donner à voir l’énergie
inscrite par et dans le vivant, en particulier les plantes, et à mettre en
scène les dynamiques énergétiques inhérentes au maintien de la biosphère. En
interrogeant le vivant, il s’agit d’initier de nouvelles actions de mobilisation
collective et de médiation esthétique et éthique et de créer un terrain
d’expérimentation pour de nouvelles formes de connaissance et d’apprentissage
collectif en matière de soutenabilité énergétique.
Réunissant de nombreux partenaires avec l’ambition de créer de nouvelles
interfaces avec les acteurs de la société, le projet est centré sur la
présentation de créations artistiques et sur l’organisation de forums-débats et
d’un séminaire de prospective.
Il comprend trois sections, la première ouverte à des étudiants et
enseignants en architecture, art, design, paysage et agronomie, la deuxième
réservée à un(e) invité(e) "Carte Verte", et la troisième ouverte sur
appel à projets à de jeunes créateurs (jeunes diplômés et moins de 40 ans, section
qui concerne cet appel).
L’ensemble du dispositif sera mis en place sur les terrains de l’INRA à
Versailles, qui se situent à l’extrémité ouest du domaine patrimonial du
château de Versailles. Il s’inscrira dans le programme de manifestations
culturelles et artistiques prévues par la Ville de Versailles et le Domaine du
Château pour l’année Le Nôtre
2013.
3. OBJECTIFS ET THEMATIQUES DE L’APPEL A CREATIONS
Les créations proposées auront pour vocation de faire apparaître de
nouvelles dimensions de perception et de questionnement autour de l’énergie du
vivant, en les situant sur un territoire riche d’une histoire à la fois
paysagère, péri-urbaine, agricole et scientifique.
Les propositions de projets artistiques pourront porter sur l’une ou
plusieurs des thématiques suivantes, ni exhaustives ni exclusives les unes des
autres (à titre d’exemples, voir les références listées en Annexe) :
Paysage
condensé d’énergie(s). La dimension vivante du
paysage énergétique à travers les échanges d’énergie induits à partir de la
photosynthèse.
Paysage en
fermentation. L’énergie dégagée par les
processus de fermentation, de compostage et d’humification sous l’action des
organismes vivants du sol (bactéries, vers de terre, champignons…) ; le
potentiel énergétique du compost.
Paysage récit
diachronique. Les différentes échelles
temporelles (cosmologiques ou géologiques) des sources d’énergie fossile
(pétrole, charbon, gaz) et renouvelable (soleil, vent, eau, biomasse…) qui sont
exprimées par les paysages.
Paysage sobre
et soutenable. La valorisation des
dynamiques biotiques du monde végétal, des sols et des eaux dans toute
transformation énergétique ; leur possible intégration pour élever des
« animaux sobres en énergie », animaux replacés à l’échelle des
énergies locales et renouvelables.
Paysage
apprentissage. L’art environnemental
dans l’éducation du sens énergétique : une traduction « par le vivant » du
vocabulaire de la science (notions de thermodynamique, entropie, exergie,
énergies endo- et exo-somatiques...).
Energyscape. Vers une esthétique énergétique : ruptures et continuités
avec le design sonore (soundscape) et le design d’éclairage (lightscape)
4. ELABORATION ET SELECTION DES PROJETS ARTISTIQUES
Les projets de création des jeunes diplômés et concepteurs seront évalués
sur dossier par le comité de sélection. Trois créations seront retenues et
installées sur les terrains de l’INRA de Versailles (voir rubrique 5) jusqu’en
juillet 2013.
Un remboursement des frais de réalisation (incluant matériaux,
plantations…) sera assuré jusqu’à hauteur de 3000 euros par création et sur
présentation d’un état récapitulatif de dépenses. L’INRA prendra en charge les
frais de fonctionnement local (petit matériel de jardin, fluides…). Des
contacts sont actuellement en cours avec des fondations et des entreprises, de
manière à couvrir d’autres frais généraux de création.
Un prix lauréat de 4000 euros sera attribué à l’une des trois créations,
retenue par le comité de sélection à l’aide des critères détaillés ci-dessous.
Le projet lauréat sera invité à rester implanté sur le site pendant une période
de deux ans.
Le comité de sélection se réserve la possibilité de sélectionner un seul
projet et d'opter pour une résidence de création (à hauteur de 10.000 euros) sur les terrains de l’INRA de Versailles.
Cette décision sera motivée par la pertinence du projet déposé et son
adéquation au site
Critères de sélection
Les principaux critères retenus par le comité de sélection sont les
suivants : originalité, pertinence par rapport aux objectifs et thématiques de
l’appel, faisabilité économique et technique, facilité et économie d’entretien,
vocation à la sobriété, à la soutenabilité et à la durabilité, vocation à la
sensibilisation publique, vocation à créer des interfaces multifactorielles à l’échelle
du territoire.
5. CARACTERISTIQUES DU SITE DES INSTALLATIONS
Les créations seront installées sur le Centre INRA de Versailles-Grignon,
qui occupe ces terrains depuis 1946. Le site de Versailles comprend un campus
de recherche avec espaces verts et des domaines expérimentaux occupés par des
cultures de plein champ.
Les trois sections du projet « Le vivant et son énergie » seront implantées
à proximité les unes des autres (voir plan ci-dessous) :
parcelle de
l’ancienne serre « Closeaux » (n.1)
pour les travaux de l’atelier
transdisciplinaire
pelouse «
Entrée » (n.2) pour l’installation de l’artiste « Carte Verte »
pelouse «
Lanterne » (n.3) des espaces verts du campus INRA pour la section «appel
à créations d’artistes », section qui concerne cet appel.
Pelouse « Lanterne »
D’une surface d’environ 2000 m2, la parcelle est située sur les
espaces verts du campus INRA. Elle est en herbe avec des serres et appentis
d’un côté et l’allée de Choisy plantée de tilleuls de l’autre, en bordure d’un espace
parking derrière le bâtiment des Services généraux du Centre INRA.
Le terrain sera redécoupé pour créer trois mini-parcelles (d’une surface
maximale de 165 m2), et balisé avec des barrières, qui pourront
faire partie intégrante des créations. Un dispositif d’affichage sera installé
pour présenter aux visiteurs les expérimentations en cours.
Les artistes pourront librement choisir d’occuper une partie ou la totalité
de la surface de la mini-parcelle, pour la mise en place de leur création. Ce
choix sera explicité dans la note technique du projet à joindre au dossier de
candidature (voir rubrique 8).
Conditions de mise à disposition des mini-parcelles
Les services du patrimoine vert et de l’unité expérimentale du Centre INRA
assureront la préparation des parcelles (labour, traitement…), ainsi que
l’entretien des abords, des allées, des barrières. L’entretien des créations
sera à la charge des créateurs.
Pendant les travaux de mise en place des créations retenues, des
autorisations d’accès au Centre INRA seront délivrées pour les concepteurs. Les
procédures d’accès devront être respectées sous peine d’exclusion. Le site est
entouré de clôtures et dispose d’un système de gardiennage permettant d’assurer
une surveillance 7 jours sur 7. Toutefois, l’INRA ne dispose d’aucune assurance
particulière pour les expérimentations menées sur ses domaines et ne s’engage à
aucune indemnisation en cas de dommage.
6. DISPOSITIFS D’ACCUEIL DE VISITEURS ET DES VALORISATION
DES CREATIONS
La pelouse Lanterne est visible depuis le parc du Château de Versailles.
Pour permettre l’accès du public aux œuvres, des visites seront organisées sur
inscription à dates fixes ou sur rendez-vous pendant la période de mai-juin
2013.
Les visites s’inscriront dans le cadre des parcours artistiques prévus par
la Mairie de Versailles et le Domaine du Château pour l’année Le Nôtre 2013.
L’exposition des œuvres installées à l’INRA sera fléchée et inscrite dans le
programme des manifestations culturelles organisées par la ville de Versailles pour
cet événement de rayonnement international, où seront exposées les œuvres
d’artistes renommés.
En juin 2013, deux forums avec tables rondes faisant intervenir des
artistes, des scientifiques et différents acteurs de la société seront
organisés dans le but de toucher un public plus large.
Les visiteurs seront invités à répondre à un questionnaire, une enquête
sera aussi menée auprès du personnel du Centre INRA de Versailles-Grignon.
Le dossier d’enquête sera complété par les retours spontanés sur la page du
blog Nature Urbaine en Projets consacrée au projet (système d’échanges interactifs, via
commentaires) après inscription au blog, ainsi que par les articles dans la
presse.
http://natureurbaineenprojets.blogspot.fr/
Des enregistrements photographiques, vidéos et audios seront réalisés au
cours du projet de recherche-action « Le vivant et son énergie », toutes
sections confondues, pour produire un catalogue d’exposition et un DVD de 30
minutes.
Un séminaire de restitution de l’ensemble du projet est prévu en janvier
2014.
7. PUBLIC CONCERNE
Jeunes artistes, designers, architectes et concepteurs de paysage âgés de
moins de 40 ans, et jeunes diplômés des écoles d’art, architecture, paysage,
design.
Les projets soumis pourront aussi faire valoir la collaboration d’étudiants
en arts, architecture, paysage ou design.
8. DOSSIERS DE CANDIDATURE
Les dossiers de candidature devront être constitués des documents suivants,
rassemblés dans un seul fichier au format pdf (20 Mo au maximum) :
Présentation de la démarche proposée (schéma, croquis, esquisse) : principe artistique,
objectifs et résultats attendus, en lien avec le thème de l’appel à créations.
Note technique : surface occupée au sein de la parcelle (165 m2 au maximum),
descriptif des moyens mis en œuvre pour la mise en place et l’entretien des
œuvres, des matériaux employés, des actions de transformation opérées, des
impacts sur le site, et des opérations de remise en état et de recyclage après
leur démantèlement.
Calendrier et budget prévisionnel justifiant le versement d’une indemnité de frais
d’installation (à hauteur de 3000 euros par œuvre)
Curriculum vitae du/des concepteur(s) et collaboration éventuelle avec des étudiants
Les dossiers de candidature devront être adressés par courriel à :
Date limite pour l’envoi des dossiers :
6 janvier 2013.
9. DROITS D’INSCRIPTION
La participation à l’appel à créations est subordonnée au paiement des
droits d’inscription, qui s’élèvent à 50 euros par dossier de candidature
soumis.
Ces droits d’inscription couvrent une partie des frais de l’organisation
logistique de la procédure d’évaluation et sélection (coordination, réunion du
comité de sélection, reproduction des dossiers de candidature…).
Ils restent acquis même en cas de renonciation ou démission par les
candidats.
Leur règlement se fera par chèque (à joindre au dossier de candidature) à
l’ordre de :
Agence Comptable, INRA Centre de Versailles-Grignon
ANNEXE
A titre d’exemples…
Pour la thématique Paysage condensé d’énergie(s). Tableaux vivants du duo britannique Ackroyd &
Harvey: Sunbathers (exposition Paradise Now: Picturing The Genetic Revolution, galerie Exit Art de New-York, USA, 2000) ; Presence (muséum
Isabella Stewart Gardner de Boston, USA, 2001) ; Fotosintesi (espace
Metronom de Barcelone, Espagne, 2004) ; Big Chill (parc de
Eastnor Castle, Herefordshire, Royaume-Uni, 2006) ; Testament (exposition Terre Vulnerabili 4/4, HangarBicocca de Milan, Italie, 2011) ; Park Ave + Resident (espace Void de Derry, Irlande, 2011) ; Face to Face (salon Convivialité, écologie et vie pratique de l’Orangerie du Domaine de Chamarande, France, 2012).
Installation Potato Battery de l’artiste danois Tue Greenfort à la galerie Johann
König de Berlin (2007).
Pour la thématique Paysage en fermentation. Champicomposteurs de l’architecte-paysagiste et sculpteur français Claude
Pasquer (jardin de Merlette à Cosne-sur-Loire et jardin de la Molière dans le
Lubéron en 2010, jardin des Sculptillonnages à Chaumont-sur-Loire en 2011).
Projet Pedogenesis du duo italien Andrea Caretto et Raffaella Spagna (Parco d’Arte Vivente de Turin, 2009-2011). Sol-erg de l’artiste nord-américaine Claire Pentecost (Documenta (13) à Kassel en 2012).
Pour la thématique Paysage récit diachronique. Œuvres Renew présentées par l’artiste britannique Annie Cattrell, le
biologiste marin Mike Bell et l’océanographe Simon Boxall (exposition Carbon 12.
Art et changement climatique de la
Fondation EDF à Paris en 2012).
Pour la thématique Paysage sobre et soutenable. Œuvres de l’artiste danois Tue Greenfort : Untitled (switch) (exposition Fresh and Upcoming au Frankfurter Kunstverein, Francfort, 2002) ; From Gray to Green (exposition Photosynthesis à la galerie Witte de With, Rotterdam, 2006) ; Exceeding 2 Degrees (Biennale d’art Still Life : Art,
Ecology and the Politics of change au Sharjah
Art Museum, Emirats Arabes Unis, 2007).
Pour la thématique Paysage apprentissage. Programme de recherche Beyond Entropy. When Energy
becomes Form mené par un groupe d’artistes, architectes et
scientifiques à l’initiative de l’AA School of Architecture de Londres (sous la
direction de l’architecte Stefano Rabolli Pansera). Les résultats de cette
démarche de recherche interdisciplinaire ont été présentés à la Biennale de Venise en 2010 et
à la Triennale de Milan en
2011.
Pour la thématique Energyscape. Exposition Lucioles, pièce
d’eau & flûtes solaires de l’artiste français
Erik Samakh (Domaine du Château de Chaumont sur Loire, 2008).
INSTITUTION PORTEUSE DU PROJET
INRA Centre de Versailles-Grignon
UMR 1048 SAD-APT INRA-AgroParisTech
Sciences pour l’Action et le Développment -
Activités, Produits et Territoires
COMITE DE SELECTION
Coordinatrices du projet :
Daniela Perrotti (architecte, UMR 1048 SAD-APT)
Sylvie Pouteau
(biologiste, Institut Jean-Pierre Bourgin, UMR 1318 INRA-AgroParisTech)
Membres du comité opérationnel d’action locale :
Catherine Foucaud-Scheunemann (Responsable Communication
INRA)
Marc Hanrio (Responsable Patrimoine Vert INRA)
Laurent Hémidy (Président de Centre INRA)
Christophe Montagnier (Responsable Unité expérimentale
INRA)
Christian Mougin (Responsable Commission Développement
Durable INRA)
Membres experts externes :
Nathalie Blanc (Laboratoire LADYSS-CNRS, Université Paris-Diderot)
Marie Haude Caraës (Cité du Design, Saint-Etienne)
Catherine Chomarat-Ruiz (ENSP Versailles)
Pierre Donadieu (ENSP Versailles)
Colette Garraud (Historienne et critique d’art)
Lauranne Germond (COAL - Coalition pour l’art et le développement durable)
Shigeko Hirakawa (Artiste)
Valérie Knochel Abecassis (Maréchalerie, Versailles)
Xavier et Dominique Laureau (Jardins de Gally)
Liliana Motta (ENSP de Versailles)
Chiara Palermo (Théoricienne de l'art)
Valentin Rodriguez (Musée des Abattoirs, Toulouse)
Antonella Tufano (ENS d’Art de Nancy, ENS d’Architecture de Paris - La Villette)
Yohann Turbet Delof (Directeur des Affaires Culturelles de Versailles)
Lorraine Verner (Ecole des Beaux-Arts de Versailles)
Roland Vidal (ENSP Versailles)
Nathalie Blanc (Laboratoire LADYSS-CNRS, Université Paris-Diderot)
Marie Haude Caraës (Cité du Design, Saint-Etienne)
Catherine Chomarat-Ruiz (ENSP Versailles)
Pierre Donadieu (ENSP Versailles)
Colette Garraud (Historienne et critique d’art)
Lauranne Germond (COAL - Coalition pour l’art et le développement durable)
Shigeko Hirakawa (Artiste)
Valérie Knochel Abecassis (Maréchalerie, Versailles)
Xavier et Dominique Laureau (Jardins de Gally)
Liliana Motta (ENSP de Versailles)
Chiara Palermo (Théoricienne de l'art)
Valentin Rodriguez (Musée des Abattoirs, Toulouse)
Antonella Tufano (ENS d’Art de Nancy, ENS d’Architecture de Paris - La Villette)
Yohann Turbet Delof (Directeur des Affaires Culturelles de Versailles)
Lorraine Verner (Ecole des Beaux-Arts de Versailles)
Roland Vidal (ENSP Versailles)
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